Le bandeau de fourrure noire, la crinière, de crin noir et accrochée à la base du pare-pluie, le marmouset, de forme typique,  seront peints à l'acrylique noir, éclaircies apportées par rajout de teinte chair clair.

La visière de cuir noirci n’est plus forcément renforcée de jonc métallique, aussi se déforme-t-elle facilement,  sera peinte en noir satiné.


 

 

LA CUIRASSE

 

La cuirasse  est constituée de deux parties, une ventrale, le plastron, et une dorsale, la dossière, chacune garnie de 34 rivets, en cuivre ou en laiton (32 rivets de laiton pour une cuirasse du 10e régiment en 1804). Ces deux parties sont reliées par des épaulières en cuir recouvertes d'écailles de cuivre, et dont l'extrémité est de forme triangulaire, ou en « pattes de lion » pour les officiers, et d'une ceinture de cuir rouge fixé par des rivets à la dossière. La cuirasse est fabriquée en fer battu, et doublée d'une garniture de toile de chanvre matelassée de crin, avec une bordure de couleur rouge cramoisi à galon blanc, la « fraise » qui déborde de la cuirasse et évite les frottements sur la tunique

Du consulat à la fin de l'Empire, quatre modèles de cuirasses ont été fabriqués en fonction de l'évolution de l'uniforme.

 

En 1812, un dernier type de cuirasse fait son apparition, amélioré pour en accroître à nouveau la protection, notamment en ajoutant une gouttière au niveau du collet, servant à dévier les coups de sabre ou de lance. La matelassure n'est plus fixée par un fil de fer, mais par des agrafes qui retiennent aussi les rivets

D'après Wikipédia

 

La mise en  peinture

 

Même principe que pour le casque, avec une application de peinture acrylique métallisée argentée et les rivets seront marqués par une peinture couleur cuivre jaune, tout comme les pattes d'épaulières recouvertes d'écailles cuivre.


Pas de traces d'usures ou de salissures sur ces pièces en métal.

Durant mes recherches, un article m'indiquait  que les cosaques, qui suivaient la retraite et harcelaient les troupes, étaient stupéfaits de voir ces cuirassiers, lors des haltes, briquer et astiquer casques et cuirasses.

 

Les métaux terminés, je peux passer au visage, à peine visible, tête penchée et entouré d'une large pièce d'étoffe. Une peinture simple, sans trop de mélange, méthode  indiquée par Jean Paul lors d'un stage sur Nice.

Peinture à l'huile, avec du rouge oxyde transparent, rajout de blc de titane., une pointe de jaune de cadmium, sur une base acrylique de chair claire.


 

Prochaine étape, la réalisation de l'uniforme.

 

L'HABIT

 

Sous la cuirasse, le cavalier portait l'habit veste bleu de roi, aux retroussis de la couleur du régiment, orné s de grenade bleues, aux poches en long et aux épaulettes à franges écarlates.

Des matelassures ou"fraises"protégeaient l'habit du frottement de la cuirasse;elles étaient en drap cramoisi, bordé de blanc.

D'après Liliane et Fred Funcken

 

À partir du décret du Ier vendémiaire an XII, qui réglemente l'uniforme des cuirassiers, un premier habit est proposé, inspiré du modèle autrichien. C'est un habit-veste droit sans revers, et à basques courtes, fermé par devant. Les retroussis, les parements de manches portent les couleurs des différents régiments. Cependant dans l'usage, les cuirassiers continuent, de porter l'ancien uniforme de cavalerie, à la française, à revers et basques longues, inadaptés et gênant avec le port de la cuirasse

1805 voit la généralisation de l'habit court sans revers, à passepoils de la couleur distinctive, et à basques courtes. Parfaitement adapté au port de la cuirasse, il devient, porté seul, d'un caractère austère, qui tranche avec les uniformes des autres troupes de cavalerie. Ce qui va amener à choisir un nouveau modèle d'habit

À partir de 1806, c'est un habit demi long à revers qui est adopté, pour être remplacé en 1810 par l'habit-surtout.

 

En 1812, les couleurs distinctives pour notre 5e régiment, restaient ce qu'elles étaient auparavant

Collet: Aurore

Passe poil du collet: bleu

Parement: aurore

Pattes de parements bleu

Passepoils pattes de parements aurore

Retroussis: aurore.

 

La culotte portée par les cuirassiers était en peau de mouton ou de daim, blanche ou beige. Pour la tenue de campagne, ils portaient la surculotte grise, avec renforcement en cuir.

 

Les bottes des Cuirassiers sont du modèle de cavalerie dit"à l'écuyer", noires, en cuir de vache, à tiges demi-fortes et grenouillères et munies d'éperons mobiles. Les bords de la semelle et du talon sont cloutés. La hauteur des bottes est déterminée de telle sorte 'qu'en position assise, le bord supérieur de la genouillère soit dans la ligne de la cuisse, et l'échancrure au niveau du creux du genou.

Sous ses bottes, le cuirassier porte des bas de laine à trois fils, et au niveau des genoux, des manchettes de bottes qui protégeaient le bas de la culotte contre les frottements de la genouillère.

 D'après Wikipédia

 

 

 

 

La mise en peinture

 

Pour obtenir le bleu foncé de l'habit, sera une base de bleu indigo, cassé avec de la terre de sienne brulée et un peu de blanc. Également ce bleu impérial peut être obtenu avec du bleu outremer+violet+noir...., le tout, toujours dilué au white Sp. ou à l'essence de briquet....

 


 

Après plusieurs retours sur ce bleu, pour les effets d'ombre et de lumière, les principaux éclairages des bras (puisque ce sont les parties visibles de cet uniforme), du bleu de Sèvres, cassé avec le mélange de base, sera nécessaire.

Les ombres et les creux des plis sont faits avec de l'indigo et du violet de Bayeux ou de rouge foncé. Il faut souligner les plis a l'aide d'un petit pinceau et rehausser ces plis avec du bleu de Sèvres +blanc.

 

Les épaulettes à franges, écarlates, seront peintes en vermillon. Quant aux fraises, pour le tissu cramoisi, je vais utiliser du rouge de cadmium additionné d'un peu de bleu indigo, suivent la teinte à obtenir en sombre.

Une fois bien secs, il faudra retravailler ces différents rouges pour bien redessiner les franges des épaulettes, ainsi que l'ondulation des matelassures.


 

La surculotte de mon cuirassier ne sera pas grise, mais couleur daim...... Je suis resté avec l'idée de traiter une culotte en peau de mouton ou en daim, sans faire le rapprochement avec la surculotte.

Cette couleur daim étant un jaune pâle, sera obtenu  à l'aide d'un mélange de jaune de mars et de blanc de titane, plus de jaune de mars pour ombrer et de blanc de titane, au niveau des éclaircies.


 

Pour les bottes de cuir noir, je vais utiliser un noir d'ivoire, à tendance de brillance, à l'inverse du noir de mars. Une pointe de jaune de mars pour éclairer et donner un aspect sali au cuir et du noir pur additionné de bleu indigo, pour ombrer et dessiner les différents éléments de la botte.


Le cuir de la giberne connaitra le même traitement que les bottes.

 

L'ARMEMENT

 

Le sabre.

Le cuirassier est armé du sabre droit, dit de l'An XI. La garde est une coquille à quatre branches. Le fourreau est en fer. Il est accroché à un ceinturon par deux bélières.

 

Les autres armes.

Dans ses fontes, le cuirassier porte un, ou deux, pistolets type An IX ou An XIII. À partir de 1811, l'armement est complété d'un mousqueton et d'une baïonnette. Cette dernière est accrochée au ceinturon du sabre. Le mousqueton est porté par une bandoulière de cuir blanchi à laquelle il est relié par un crochet.

 

 

La mise en peinture.

 

Comme je l'ai déjà signalé, dans la récupération de ce cuirassier, je n'ai pas retrouvé le sabre qui lui était attribué.Donc, une recherche dans ma boîte à rabiots était, à nouveau, indispensable...pour trouver ce type de modèle.

 

Sur ma pièce, le sabre est porté au ceinturon et non sorti de son fourreau. Et pour clore le tout, pas de sabre modèle An XI, dans mes surplus.

En fouinant bien...... en voici un....Eurêka, j'ai trouvé et pouvoir remplacer celui en ma  possession et déjà placé sur le cavalier !!!!!

Il me faut donc, une fois la figurine pratiquement terminée, supprimer ce sabre, plutôt de tendance de sabre de cavalerie légère, par celui qui va bien.....

Et bien voilà..... il n'y  a plus qu'a...... (comme on dit !!!!)

 

Je reviendrai ultérieurement sur ce point, avec sa réalisation et sa mise en peinture.

 

Pour le moment, je continue avec les autres armes.

Le pistolet An IX est bien représenté sur cette figurine, puisque utilisé comme arme défensive contre l'attaque des loups.

Sa peinture sera réalisée à l'acrylique, ainsi que les gants à crispin (Manchette de cuir épais cousue à certains gants  afin de protéger le poignet; ensemble constitué par le gant et la manchette), déjà colorés lors de la réalisation de la sur-culotte, dans les tons beiges.


 

Le mousqueton..... Ne le cherchez pas.... ce n'est pas la peine.... Dans la cohue du départ de Moscou, notre homme a oublié son arme, dans la chambre qu'il occupait.

 

L'ensemble, cheval et cavalier est pratiquement peint dans l'intégralité. À la vue des photos gros plan, beaucoup d'améliorations à apporter à l'application de la peinture, qui manque de précision et certains détails à retraiter...... Faut mieux faire.

Ce n'est pas fini !!!! Un autre travail délicat m'attend au tournant:la mise en place et collage des rênes, découpées dans de la feuille de plomb, à la bonne largeur  et épaisseur cohérente.

 


Finalement, cette mise en place des rênes s'est déroulée sans problème apparent. Je m'attendais à plus de difficultés.

 

C'est fait !!!!. Je vais m'orienter au placement de la partie flottante du manteau, ayant repéré les différents points d'appui prépare ma colle à 2 composants, pour assurer la fixation., prend la figurine en main et..... patatraque !!!! La voici au sol..... Il est nul, le père Alain !!!!

Ouf !!! Pas trop de dégâts !!!! Vous avez dû m'entendre jurer, lors de cet incident.

Bon, mon mélange de colle étant prêt, un bon collage sera effectué, pour la réparation.


 

Et retour, le lendemain, au manteau.....



 

Comme il a été dit plus haut, retour "au sabre qui va bien".

 

Il faut dégrapper les 3 éléments, ôter délicatement les lignes de joint, légèrement poncer et réaliser la peinture.


Sous couche noir satiné pour le fourreau et peinture métallique+ médium métallique, et pour la garde, sous couche vert bronze et peinture métallique bronze et or.

 

Une autre tâche délicate en perspective: le collage des bélières du sabre au ceinturon. J'en ai des sueurs froides.(le cavalier étant fixé sur le cheval: merci mes pinces brucelles)

Malgré tous mes efforts, pas bien disposé, ce sabre: il pend d'une façon plus que bizarre. La solution? Décollage et replaçage sont indispensables.


 

Allez !!!! Hop, pop pop  !!!!! Il suffit d'agir !!!!

Et voilà, c'est tout de même plus logique, cette façon de pendouiller !!!!!


 

Voici le premier élément de ce futur dio terminé. Il y aura quelques petites reprises à pratiquer sur ce cuirassier, petites retouches de peinture, redresser délicatement la jambe postérieure droite, légèrement tordue et puis, passer à la suite, quelques figurines encore à peindre.......



 

 

Il me  faut placer cette figurine bien à l'abri de la poussière  et maintenant, la suite avec.....

 

 

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