Vendredi 27 janvier 2023


 

Une réunion qui s'avère être un peu spéciale. Mais pourquoi ? Quand on a pas la tête, on est enclin à faire des oublis.Au moment de saisir des tofs, et bien, rien… Évidemment, j'ai oublié de replacer la carte mémoire dans l'APN.

 

Peu importe, toutes les photos à venir seront des prises de vue de Yann et de Freddo......, même si une cinquantaine de tofs se baladent déjà sur WhatsApp…

 

Je note un peu moins de présence pour ce vendredi: Pierre , en virée du côté de Paris, Bernard et ses problèmes d'arthrose, Antho, avec ses 2 trams puis le bus pour traverser Nice, Camille, retenue pour d'autres activités.....mais le reste de l'équipe gagnante est bien sur les lieus et je retrouve donc Freddo, Bruno, Yann, que rejoindront en fin d'après-midi, Stéphane, Marcus et Anthony.

 

Voilà pour la présentation, maintenant, passons aux photos…

 

On commence par un hélico. Vous aimez les Alouettes ( pas sans tête, réservées à la bonne gastronomie.....j'aime, avec des pâtes fraiches !!!!!). Vous ne serez pas déçus, en voici,en voilà…

 

Parlons un peu de l'Alouette II.

 

C'est  un hélicoptère  léger polyvalent produit sous diverses versions par le constructeur aéronautique français SNCASE, devenu en 1970 l'Aérospatiale, et dont le département hélicoptère a par la suite été intégré dans le groupe Eurocopter. C’est aussi le premier hélicoptère au monde certifié avec une turbine à gaz.

   

Les diverses versions

 

SE.3130 Alouette II : Modèle de base à turbine Turbomeca Artouste IIC.
        SA.313 Alouette II : Désignation à partir de 1968 des appareils à turbine Artouste IIC, limités à la masse totale de 1 500 kg.
        SA.313B Alouette II : Désignation à partir de 1968 des appareils à turbine Artouste IIC6, autorisés à la masse totale de 1 600 kg.
        HKP 2 Alouette II : Deux SE.3130 produits sous licence en Suède par Saab.
    SE.3131 Gouverneur : Pour réaliser une version de transport VIP à fuselage entièrement caréné, le Président de Sud-Aviation, Georges Héreil, s’adressa au célèbre styliste Raymond Loewy, précurseur du design industriel et promoteur du style dit streamline qu'il appliqua à des voitures ou des locomotives. Le prototype [F-WIEA], réalisé en modifiant un appareil de série (SE.3130 no 1055 F-BIEJ), fut présenté le 30 mai 1957 au Salon du Bourget alors qu’il totalisait à peine une dizaine d’heures de vol. Le 14 décembre suivant, piloté par Jean Boulet, le prototype transporta le Président René Coty du château de Rambouillet à Orly pour y accueillir le Président Eisenhower. Cet appareil ne fut pas commercialisé, les carénages alourdissant l’appareil et perturbant les qualités de vol en lacet, mais participa au programme de développement de l'Alouette III. Le prototype fut par la suite remis au standard et converti en SE.3180.
    SE.3140 Alouette II : Dans le cadre du programme du futur SE.3200 Frelon, Sud-Aviation a fait voler le 16 mai 1957 un prototype [F-WIEB] avec une turbine libre Turbomeca Turmo II de 400 ch, qui devait permettre de déduire le diamètre du rotor à 8,40 m puisqu’il était possible de faire varier le régime du rotor. Ce modèle ne donna pas les résultats espérés, et après passage au CEV il fut transformé en SE.3130.
    SE.3150 Alouette Astazou : 2 prototypes construits sur marché d’état dans le cadre du programme Alouette III. Le SE.3150-001 [F-ZWVM] n'était autre que le SE.3130-002 remotorisé avec une turbine Turbomeca Astazou IIA, la boîte de transmission mécanique de l'Alouette III, un rotor principal de 11 m et un rotor anti-couple tripale.
    Pour reprendre le record d’altitude, porté à 9 076 m par le Cessna YH-41, le SE.3150-002 [F-ZWVN] fut allégé au maximum (réservoir plus petit, suppression des instruments de bord non indispensables...) et Jean Boulet soumis à un entraînement spécifique en caisson de décompression. Réimmatriculé [F-ZWVB] il atteignit 9 583 m au-dessus de Brétigny-sur-Orge le 9 juin 1958 piloté par Jean Boulet, record non homologué. Le 13 juin il établit 4 nouveaux records pour hélicoptères (Catégories E1 et E1b) : Temps de montée à 3 000 m (5 min 31 s), temps de montée à 6 000 m (11 min 1 s), temps de montée à 9 000 m (17 min 44 s) et altitude (10 984 m). C’était la première fois qu’un hélicoptère dépassait l’altitude de 10 000 m. Ce record tiendra 14 ans. Il sera battu par Jean Boulet sur un SA.315B Lama.
    SA.3180 Alouette II : Évolution du SE.3130, avec turbine Astazou IIA à la consommation spécifique inférieure, mais surtout avec un embrayage centrifuge. Le prototype était la SE-3130 no 1012 de série, devenue SA-3180-01 [F-WHOF], et effectua son premier vol le 31 janvier 1961. Le certificat de navigabilité fut délivré le 18 février 1964 et les livraisons débutèrent en 1965 avec une série de 15 pour l’ALAT. Le SA-3180-02, qui prit l’air le 24 janvier 1966, était lui un banc d’essais volant pour un nouveau rotor, qui fut développé en association avec l’allemand Bölkow et monté sur le SA.340 Gazelle.
        SA.318B Alouette II : Désignation à partir de 1968 des appareils à turbine Astazou IIA, limités à la masse totale de 1 600 kg.
        SA.318C Alouette II : Désignation à partir de 1968 des appareils à turbine Astazou IIA2, autorisés à la masse totale de 1 650 kg.

Alouette II de l'armée belge

    SA.315B Lama : Évolution du SE.3150 optimisée pour opérations à très haute altitude avec une turbine Turbomeca Astazou IIIB détarée à 550 ch. Destiné à répondre à un besoin indien pour un appareil capable d’opérer dans l’Himalaya, le prototype a volé le 17 mars 1969. Dès 1969 des essais eurent lieu dans l’Himalaya, le prototype effectuant des décollages et atterrissages à l’altitude record de 7 500 m avec deux hommes à bord et 120 kg de carburant. La certification française fut obtenue le 30 septembre 1970 et la désignation Lama adoptée en juillet 1971. Cet appareil est détenteur depuis le 21 juin 1972 du record absolu d’altitude pour hélicoptères (Catégorie E1) avec 12 442 m, toujours piloté par Jean Boulet.
        HAL Cheetah : En 1971 furent finalisés entre Aérospatiale et HAL des accords de licence. Le premier Lama assemblé dans l’usine de Bangalore prit l’air le 6 octobre 1972 et les livraisons débutèrent en décembre 1973.
        HAL Lancer : Modernisation du HAL Cheetah.
        HB 315B Gaviao : SA.315B produit sous licence au Brésil par Hélibras, qui acheta la lice

 

 

La maquette de Freddy

En s'approchant de l'objet, on remarque le travail d'amélioration, tout en scratch, des pales, du rotor et autres effectuées par Freddo...

 

La queue présente un ensemble triangulé en tubes d'acier soudés et gonflés à l'azote.

En principe, un voyant en bout de queue permet de détecter les fuites


 

A l'avant, l'hélico présente une cabine largement vitrée, équipée de larges portes.

Fier de sa cabine, Fred la présente à Stéphane, lors de son arrivée..après la baieta d'usage.

 


... mais rien n'échappe à œil de lynx, qui en rectifie les imperfections, comme les  traces de colle à ôter....


Et ensuite passage dans la véranda pour cours d'aéro: déterminer ombres et lumières sur l'Alouette II.

Le résultat obtenu est assez bluffant…

Stéphane profite de l'installation pour s'attaquer à la peinture de la bâche de l'ambulance.

 

Le nettoyage du pistolet s'impose, à la suite d'un changement de peinture…( Nettoyage de pistolet, ça te rappelle quoi, mon p'tit Alain ??.... oh, c'est bon !!!)

 

....et préparation de la teinte , de la fluidité de la peinture


 

Mais où sont passés nos deux artistes, places vides(.... mais pas nettes…)


Yann, aujourd'hui, c'est relâche, pas de casse, toutes les voitures sont au garage…rien....nada !!!! hormis une balade en face, à la médiathèque pour s'inspirer de l'imprimante 3D en service…

Yann, le retour 1

 

On a retrouvé Bruno, et lui, sa place…

 

On a aussi retrouvé le Freddo....

 

Un peu de sérieux, Messieurs, retournons-nous du côté de Bruno et son imposante doc, fraichement reçue et source d'inspirations pour la réalisation des trois véhicules allemands semi-chenillés.


Encore une maquettes avec son lot de complexités et de difficultés.


 

Après le montage du moteur effectué,


Bruno doit appréhender le montage du châssis et ses premières contraintes, avec application de pièces métalliques en photodécoupe ( tout ce que j'affectionne  personnellement)




 

Pas trop difficile pour que Marcus trouve sa place.Une fois installé, il se penche sur ses chars Tigre afin d'améliorer son p'tit dio, enneigé.




Et mon petit FT 17, la suite de son aventure.Le fond jaune du blindage passé, je me penche sur les portes ouvertes, en peignant la face interne en blanc sali, comme l'intérieur du char, toujours en m'inspirant de cette fameuse revue que m'a confiée Bruno.



 

Il faut reconnaitre que Marcus est un expert en montage de maquette, mais n'a pas la sensibilité nécessaire pour la préparation de ses socles, servant de bases à ses saynètes.

Je vais tenter de rectifier  ce petit défaut de l'une de ses préparations, tout mal collée.

Une fois tout repris, recoupé…ce sera tout de même un peu plus soigné.

 

L'apéro ?..... Bientôt…avec Anthony, enfin arrivé !!!

 

 

À VENDREDI


Texte et mise en page: Alain Barniaud.

                                                                                                                    Photos: Yann Chevalier

Frédéric Lelong-Fraisse