- Deuxième étape, une fois tout rassemblé, ébaucher un premier plan d’installation.
    - Enfin démarrer.

 

 

 

 

     -  Et l’on commence par adapter une base, je vous le rappelle,                          complètement dépouillée

 

 

 

 

La première des choses à faire est de rehausser le plancher beaucoup trop bas par la pose de plusieurs traverses « stripstyrène »Evergreen (carré de 2mm X 2mm) à la colle cyanoacrylate sur le métal.....

 

 

 

 

........Puis d’y fixer de la carte Evergreen à la colle plastique.


 

 

 

 

 

 

 

                                 J’en profite pour dessiner sur ce nouveau plancher les                                     implantations qui se profilent maintenant plus                                                   clairement.

 

 

 

 

 

Attention ! la découpe du plancher devra bien tenir compte des garde-boue couvrants les nouvelles roues de substitution ! Ceux-ci seront tirés de la boite à rabiot pour l’avant et créés en carte plastique pour l’arrière. À ce stade, les anciennes roues sont recréés en coupant les axes métalliques qui eux seront conservés pour y fixer les nouvelles.

 

Puis petit à petit, je rajoute des éléments de part et d’autre du véhicule en privilégiant les emplacements prioritaires des 2 lits inférieurs (en plastique) et du seul brancard suspendu côté droit (impression 3D) afin de ne pas cacher le blessé,
allongé sur le lit inférieur du côté gauche


 

    - Le corps principal se présente sous la forme d’un châssis réalisé en tige acier de 1 mm plutôt rigide, mais que j’ai tout de même pu cintrer afin que celui-ci épouse parfaitement la forme carrossée. Sur son axe supérieur central, j'ai fixé des lampes avec leur abat-jour circulaire métallique (les ampoules ont été faites suivant le même procédé que les phares),

 


 

 

 

  - ainsi que les sangles (réalisées en métal) destinées à maintenir les brancards supérieurs à l’arrivée des blessés
   -  Les rideaux ont été réalisés avec de la simple feuille papier pliée en accordéon, puis percée et enfilée dans la tige métallique. La structure a été assemblée à la colle cyanoacrylate. 

Vue de dessus, aperçu des sangles faites maison.

Détail, avec les rideaux.


    - Figureront dans et autour de ce sous ensemble divers blocs de rangement servant aussi de dessertes à petit matériel, des bouteilles et containers divers et variés, une corbeille à linge, 1 sac en jute, des couvertures, des bonbonnes d’oxygène…


Nombreux détails.

                                  Évolution à mi-parcours.

                   Détails.


 

    - Mais aussi et surtout 2 fauteuils à l’usage du personnel médical (pour le repos et le transport) de types différents puisés dans ma boite à rabiot Ainsi qu’un très joli fauteuil roulant (impression 3)


 

    - Le poste de conduite sera, lui aussi, aménagé avec la boite à rabiot, notamment par un joli volant en photo découpe.

 

Nous allons conclure cet article avec un historique de l'autocar Isobloc. 

 

 Petit Historique de l’autocar Isobloc
(source WIKIPÉDIA)
                      https://fr.wikipedia.org/wiki/Isobloc                     

 

 

Isobloc est une ancienne marque française d'autocars fondée par le carrossier ardéchois Joseph
Besset au cours des années 1930 et disparue à la fin des années 1950, racheté par Sylvain Floirat qui
crée la S.A.C.A qui fusionne avec la SAVIEM...


Un français au goût américain


Genèse : un croisement car-voiture

 

Implanté à Annonay, l'artisan achète en 1937 la licence de la firme américaine de l'autocar Gar
Wood, créé par l'inventeur et pilote de hors-bord de course Garfield Wood (en), détentrice de
solutions innovantes en matière d'architecture dans la construction de caisses d'autocar : absence de
châssis, conception proche d'un fuselage d'avion résultant de l'assemblage de poutres métalliques
creuses soudées — ce qui assure une grande légèreté d'ensemble et, paradoxalement, une rigidité
suffisante. L'habitacle est très spacieux.
Le Gar Wood dérive lui-même d'une étonnante voiture : la Stout Scarab (1935-36), du nom de son
inventeur, l'ingénieur aéronautique et automobile William B. Stout. Originaire de Détroit (Michigan),
sa création, très aérodynamique, offre une carrosserie autoportante en aluminium — rapidement
remplacée par une plus classique coque en acier, pour des raisons de coût. Vendue sur commande 5
000 $ de l'époque, assemblée à la main, il ne s'en fabrique qu'une dizaine d'exemplaires.
L'échec ne doit pas masquer des solutions techniques innovantes d'alors : moteur en porte-à-faux
arrière, libération de l'espace dans l'habitacle. Avec son plancher plat et sa modularité, la Stout
Scarab peut être considérée comme le premier monospace.

 

Arrivé au mauvais moment.


Joseph Besset présente son prototype d'autocar en 1938, lors de salons à Lyon et Paris. Le succès est
considérable. Il implante dans ces deux villes un garage pour les livraisons, l'entretien et les
réparations de ses autocars.
Mais la guerre arrive bientôt, interrompant la production. Celle-ci reprend à la libération, plus de
2000 unités sortant des chaînes jusqu'au début des années 1950 — 3 400 en tout.
Par la suite, Joseph Besset n'a plus les moyens de développer son entreprise. D'autant que ses
véhicules, pourtant appréciés, ne sont pas exempts de défauts : leur point faible est la motorisation à
essence Ford, gourmande. Le bloc Ford essence est remplacé par un diesel Panhard HL (huile lourde).
Mais c'est trop tard, la concurrence est là.
20 ans après le premier prototype, le nom Isobloc disparaît. L'affaire est reprise par Saviem .


                                                  Affiche Isobloc                                    Affiche Isobloc

 

 

Année 40.


1945-1948.

1945-1948.

 

1948.


Pisobloc-w947-1947.

 

1945-1948.

 

Isobloc version plutôt 1950.


 

 

Bulletin n°35 de l’association des autocars anciens
de France (source AAAF)


Recherches, texte et photos : Henri Derepas.