Monaco : l'art de la figurine      22 février au 5 mars


L'exposition


Lorsque comme moi, on a la chance d’habiter Nice, donc près de Monaco et que l’on a la double passion de l’histoire et de la figurine, la période du 19 février au 5 mars est un moment de bonheur.


La très active délégation de Nice-Alpes Maritimes du Souvenir Napoléonien (à laquelle j’appartiens) s’est associée aux instances de l’ambassade de France à Monaco pour y  présenter l’éventail de ses activités majeures. Les conférences par les plus grands historiens du Souvenir et de la Fondation Napoléon s’y succèdent pendant ces deux semaines. De même que causeries, spectacles de danses en costumes d’époque et, pièce importante de l’édifice, un spectacle choral de théâtre. Le clou est une exposition autour du thème de Napoléon Bonaparte, à la Maison de France, rue Grimaldi, près du port.


Sur les trois niveaux de la magnifique demeure sont exposés : 375 figurines historiques, des souvenirs personnels de S.A.S. le Prince Honoré V, des documents et souvenirs d’époque napoléonienne gracieusement prêtés par le Palais Princier, des costumes d’hommes et de femmes, des documents et souvenirs de l’époque dont des armes et une pointe d’effort sur l’épopée en Égypte s’illustre par de documents d’époque. J’allais oublier une présentation des volumes de BD de l’ami Diryck , interprétations très libres sur le sujet de l’Empire.
Mais que viennent faire les CBA dans cette affaire ? Il existe depuis environ six mois une  alliance (pour l’instant encore informelle mais réelle) entre le SN et les CBA. Première marque, tous les membres et CBA et affiliés reçoivent par internet le programme détaillé des activités ainsi que le bulletin de liaison du SN Nice.


Les CBA (par mon entremise) ont donc été sollicités  pour participer à la partie figurines de l’exposition. Dans les vitrines on trouve donc des œuvres d’Alain Barniaud, de Charles Bono (dont les créations ont remporté un franc succès), Eric Baret qui nous a rejoint pour l’occasion, Guy Lindeperg qui ne peut s’inscrire pour l’instant qu’à cause d’un éloignement professionnel passager, et certaines des miennes. Il ne faut pas oublier Marc Ponzio qui participe avec sa fameuse maquette du premier sous-marin le Nautilus.


Une petite journée pour garnir les vitrines du salon d’honneur de la Maison de France, et on était prêts à temps.  L’inauguration-vernissage , le 22 février, sous la présidence de monsieur l’ambassadeur, fut un évènement très mondain de plus de 100 personnes choisies avec soin, autour d’un buffet très apprécié. Les reconstitueurs  du Souvenir Napoléonien en costumes de l’époque apportaient une touche colorée à l’évènement.


Mercredi 24, Alain étant au fond de son lit avec cette grippe qui frappe depuis quatre semaines et qui aurait touché 750 000 personnes, j’ai dû assurer seul la séance d’initiation à la peinture. Je pensais voir arriver les bambins des écoles monégasques, que nenni ! Ce furent une demi-douzaine d’adultes qui désiraient découvrir les difficultés de notre passion. Ambiance très conviviale, mais quelle application de leur part !! Un petit retour à l’école pour eux. Excellent moment. On recommence, ou on continue mercredi prochain, et démontage le 5 mars.


Alors pourquoi le choix de Monaco plutôt qu’ailleurs ? Tout simplement parce qu’un de nos membres nous a rappelé que sous la révolution et l’Empire la principauté avait été amalgamée au territoire français et faisait partie du département des Alpes Maritimes. Bien entendu, S.A.S. le Prince Honoré V avait été démis de son état et s’était retrouvé sans rien d’autre que citoyen français. Il avait cependant mis sa personne au service du pays et servi tout l’Empire comme aide de camp de Murat. Le Palais a bien voulu prêter, entre autres, un médaillon le représentant vêtu d’un uniforme d’officier du 5ème régiment de hussards, au dos duquel est attachée une mèche de ses cheveux.


L’exposition est une réussite monumentale, elle va bientôt se terminer, je conseille à chacun une petite visite. Pour tous renseignements, merci de me contacter.

Texte : Philippe Barreaud

Les photos


Photos : Alain Barniaud

Photos : Philippe Barreaud