FLAK

Flak, mot allemand, désigne deux choses : au féminin, il s'agit du nom générique des unités de batteries antiaériennes statiques ou des unités de DCA  attachées aux unités combattantes ; au masculin, il désigne certains modèles de canons antiaériens.

 

Dans ce cas, le flak est l'abréviation du mot  allemand Fliegerabwehrkanone signifiant «canon anti-aérien"

Les canons de Flak se divisent en deux grandes catégories, canons légers et mobiles, à tir automatique d'une part, et canons lourds, statiques, à plus grande portée d'autre part. Tandis que les premiers comptent sur un impact direct contre l’appareil ennemi pour lui infliger des dommages, les obus lourds sont dangereux aussi par leur explosion préréglée.

D'après Wikipédia

 

Dans ce chapitre, je ne traiterai que de

FLAK 30 et FLAK 38

2cm Flak 30

2cm Flak 38


Dans cet article, je ne présenterai que ces 2 types d'armements, sans m'étendre sur le 20mm Flakvierling 38

ni sur le Gerbirgsflak 38

LE 20 mm Flak 30

Au début des années 30, les ingénieurs allemands firent beaucoup de recherche dans le domaine des armes automatiques. Rheinmetall-Borsig reçu un contrat pour concevoir et fabriquer un canon anti-aérien léger pour la nouvelle armée allemande. En 1935, son canon de 20 mm fut adopté sous le nom : « 2 cm Flak 30 ». Malgré son faible calibre, cette arme était assez complexe de fabrication et d’utilisation, caractéristique commune de beaucoup d’armes allemandes. Le canon était approvisionné par des chargeurs de 25 cartouches, mais il avait tendance à s’enrayer facilement. Dès 1940, les Allemands comprirent que ce canon avait une vitesse de rotation trop lente pour être vraiment efficace et il dût être remplacé par de nouveaux modèles.

 

Spécifications techniques:

 

 Calibre:                        20 mn

Cadence de tir:            280 ( cyclique) coups/mn

Poids du projectile:    0,119 kg

Masse:                            450 kg

Longueur de l'arme:   2,30 m

Elevation:                      -10° à 90°   

 Rotation:                       360°

Vitesse initiale:             900m/s 

 

                                                                                                                              D'après Secondeguerre.net

                           
       
                           

La MAQUETTE

La maquette prête au montage sera le" 2 cm Flak 30, anti-aircraft unit", de la marque italienne Esci, au 1/35ème.Pratiquement un "collector", cette marque fut  créée en 1969 par Dino Coppola.Spécialisée dans le kit et la maquette, cette marque fut rachetée en 1980 par le groupe  Ertl.

Aujourd'hui disparue du marché, malgré une gamme prolifique, surtout au 72 ème, en plastique injecté, avec une quantité infinie de détails , tout en finesse.

 

Le kit présente deux grappes, une pour le matériel, et l'autre, pour les figurines.


Cherchez l’erreur.......la couleur des grappes !!!!....( photos récupérées au hasard de mes recherches....)

En fait, la 2ème grappe avait dû être récupérée dans un kit Italeri.....

( j'ai acheté cette maquette au salon de  La Destrousse, pour une somme modique....)

Je commence le montage par la plate forme.


Et je continue par les diverses parties de l'affut , du siège, placé sur la plate-forme


Et le montage de cette pièce arrive à sa fin, au bout d'un certain temps.....après maintes lectures et relectures du plan d'assemblage......pas évident.....

La remorque Sd.Ah.51 est également montée, mais faute de place, sur le futur dio, ne sera pas présente

Ces deux éléments sont prêts pour recevoir une sous couche d'apprêt, qui sera de couleur noire


La sous couche d'apprêt noire passée ( peinture en bombe), je commence a teinter les pièces en peinture gris allemand, de chez PA, légèrement diluée  avec du Airbrush Thinner, afin de passages à l'aéro.


Une fois le gris allemand passé, plusieurs séances d'empoussiérage sont à envisager, empoussiérage à la peinture acrylique PA, sable Irakien, passée à l'aéro.

 

 

 

 

 

 

Le gris allemand de base, qui subira des séances d'empoussiérage.

Un petit rappel concernant les couleurs utilisées pour les véhicules allemands durant la WWII, blindés ou non:


En 1940, il à été décidé que la peinture utilisée pour l’ensemble des véhicules de la Wehrmacht serait le Dunkelgrau N°46 (gris foncé) afin d’économiser sur les stocks de peinture d’une part et uniformiser de manière globale les coloris des ceux-ci. Le 10 février 1941 cette référence sera renommée en Dunkelgrau RAL 7021.

Le 17 mars 1941, il fut décidé que tous les véhicules devant servir en Afrique recevraient une base de Gelbbraun RAL 8000 (jaune-brun) avec un camouflage de Graugrün RAL 7008 (gris-vert) sur un tiers des surfaces. Cependant si le Gelbbraun était appliqué directement en usine il n’en était pas de même pour le Graugrün qui devait être appliqué dans les ateliers de campagne, ceci explique pourquoi suivant les aléas de la guerre, cette seconde couleur n’a pas toujours été appliquée. Notez que sur les plus petits engins, la seule couleur Gelbbraun était de toute façon autorisée par la directive. Le 25 mars 1943, il a été consigné aux usines d’utiliser en remplacement du Braun RAL 8020 (brun) et du Grau RAL 7027 (gris) lorsque que les stocks de couleurs citées plus haut venaient à manquer. En anecdote il était possible à cette époque de voir des véhicules arborant du Gelbraun en Europe, mais dans ce cas il s’agissait juste de véhicules prévus pour être envoyés en Afrique mais que le besoin du front à fait dévier de leur destination.

Le 18 février 1943, il est notifié que tous les véhicules allemands excepté ceux de petite taille sur le théâtre d’opération européen doivent être peint en une base de Dunkelgelb nach Muster (jaune foncé suivant l’échantillon) avec par-dessus un camouflage de Olivgrün (vert olive) et Rotbraun RAL 8017 appliqué par les ateliers de campagne en bandes plus ou moins nombreuses selon le terrain d’opération. C’est pour cette raison que les deux dernières étaient directement fournies aux ateliers qui n’avaient plus qu’à les diluer avant de les appliquer. Plus tard le Dunkelgelb nach Muster sera renommé en Dunkelgelb RAL 7028 (jaune foncé) et le Olivgrün en Olivgrün RAL 6003 (vert olive).

Le 19 aout 1944 un ordre stipulait que l’ensemble des véhicules de combat devaient être peint en Dunkelgelb RAL 7028 pour la couleur de base avec des bandes Olivgrün RAL 6003 et Rotbraun RAL 8017 appliquées cette fois directement en usine, et des points reprenant chaques couleurs devaient être ajoutés par-dessus le tout. Ce schéma était surnommé Hinterhalt-Tarnung, traduisez « embuscade ».

Le 31 octobre 1944, afin de diminuer les coûts et pallier au manque croissant de couleur, ordre fut donné aux usines de peindre les trois couleurs Dunkelgelb, Olivgrün ; et Rotbraun directement sur l’apprêt antirouille rougeâtre.

Le 20 décembre 1944, la consigne était alors donnée de peindre les blindés avec une base de Dunkelgrün RAL 6003 avec un large camouflage de Rotbraun RAL 8017 et de Dunkelg

 

Article recueilli sur le site: Croix de fer.net

Et pour revenir à la maquette:

traces de rouille et diverses salissures seront effectuées au pinceau

Et pour finir, quelques photos prises en studio:

 

Une maquette assez délicate à monter, avec un plastique assez cassant.....un élément complexe à appréhender: l'objectif de visée.......malgré tout, je suis parvenu à mes fins et cet élément viendra compléter ma mise en scène de mon diorama.....

 

 

LE 20 mm FLAK 38, mit SD.AH.51

Il apparut dès 1940 que la cadence de tir du Flak 30 n’était plus adaptée à la vitesse des avions modernes et qu’il fallait l’accroitre pour augmenter le nombre de projectiles susceptibles d’atteindre leur objectif. Il convenait aussi  de réviser la conception des armes pour éliminer les risques d’enrayage. Ce  n’est pas la firme Rheinmetall-Borsig qui obtint le contrat correspondant à ces projets. Celui-ci revint à la firme Mauser  qui proposa un canon  extérieurement semblable au Flak 30, mais dont le mécanisme de fonctionnement  différent lui permettait de tirer à une cadence de 420 à 480 coups/mn. Le système d’alimentation en munitions et l’affût restèrent inchangés, de même que l’appareil de pointage complexe, simplifié ultérieurement comme sur le Flak 30.

Le 2-cm Flak 38, appellation donné au modèle Mauser, entra en service à la fin de l’année 1940 et prit la place du Flak 30 sur les chaînes de montage. L’armée de terre allemande l’utilisait en même temps que le Flak 30 et il dotait aussi la Luftwaffe et la Kriegsmarine. Il existait, pour les unités de montage, une version démontable en plusieurs fardeaux, le 2-cm Gebirsflak 38, munie du tube du Flak 38 mais d’un affût plus petit et plus léger. Il s’agissait d’une arme destinée à la fois au tir à terre et  au tir antiaérien.

A partir de 1940, les avions devinrent non seulement plus rapides, mais plus lourds et mieux protégés. Une analyse opérationnelle  conduite avec la rigueur propre aux allemands révéla que si la cadence de tir du Flak38 augmentait les chances d’atteindre un objectif, la charge explosive de la munition était cependant trop faible pour infliger des dommages assurant la destruction d’un appareil. La façon la plus simple et la plus rapide  de remédier à cet inconvenant était de multiplier le nombre de tubes de chaque pièce. Ce concept donna naissance au 20mm Flakvierling.

Le 20mm flak 38 pouvait servir indifféremment contre des objectifs terrestres ou aériens et ils infligèrent de lourds dommages aux engins légèrement blindés ou aux véhicules sans protections.

 

Spécifications techniques:

 

Flak 38

Calibre : 20mm

Longueur de la pièce : 2,25 m

Poids en batterie : 420 kg

Pointage en hauteur : - 20° à + 90°

Pointage en direction : 360°

Plafond efficace nominal : 2 200 m

Cadence de tir théorique :  420 à 480 coups/mn

Poids du projectile : 0,119 g

                                                                                                                      D'après le site: Matériels terrestres 39/45

La MAQUETTE

Il s'agit de la maquette :"2 cm Flak 38 mit Sd.Ah.51" de chez Dragon au 1/35ème, récupérée au club des CBA.

Je vais donc me pencher sur cette maquette présentant 247 pièces, réparties en plusieurs grappes:192 pièces en styrène gris, 90 en laiton gravé et 5 en laiton gravé préformé......Bonjour la photodécoupe !!!!

 

Comme pour la Flak 30, je vais donc commencer le montage par la plateforme d'armes .La plaque de base ronde présente de nombreux détails authentiques, des cordons de soudure précis sur les côtés de la plateforme de la pièce d'artillerie.Le serrage des molettes autour de cette base a des détails nets, présentés sous forme de photodécoupe...


Avant de continuer plus loin sur le montage de cette  pièce de DCA, je vais me pencher sur la remorque, Sd.Ah.51.

Le canon était normalement transporté sur une remorque et pouvait être remorqué derrière une variété de demi-pistes ( véhicules chenillés) ou de camions, tels que l'Opel Blitz, le Sdkfz 251 et le Sdkfz 11.

Cette remorque est joliment détaillée, mais avec des pneus plutôt classiques.Elle peut être représentée soit  en mode de transport ou pas..avec des boites de rangement sur le garde boue.


Retour sur la pièce d'artillerie, à proprement dit,  avec les éléments la constituant, entre autres, le chariot complet et ses boucliers :carrosserie du chariot, berceau, slipper.....


Et c'est maintenant que vont vraiment apparaitre les premières pièces métalliques, en photo-découpe, avec le bouclier de type canonnier.


Il faut arriver à un bon pliage du tablier  afin d'adapter les 2 supports de côté


Le collage des pièces métalliques s'effectue à l'aide de colle cyano en gel

 

Le bouclier supérieur , placé devant le Flakvisier, se décompose en 3 pièces de métal, qu'il faut assembler à l'aide de petites charnières.......ce n'est pas une tâche des plus aisée.



Étant dans les pièces en photodécoupe, je vais donc continuer avec les boucliers de protection du canon, en métal préformé, mais qu'il faudra , comme pour le bouclier de l'affût, , adapter aux montants de côté.

Et comme précédemment, de petites pièces ( charnière, gonds) serviront à l'assemblage de ce bouclier.


Ces pièces, maintenant jointes, sont mises de côté, bien à l'abri car relativement fragiles ( déjà décollées à plusieurs reprises.....Pas facile de bosser dans le ....génie militaire).

 

Retour sur les pièces en styrène gris, avec la carrosserie du chariot, avec le berceau, roue à main élévatrice, ( la roue à main traversante étant déjà placée, celle devant le siège de la couche)

Et c'est à ce moment que je dois sélectionner l'angle de tir..En effet, le canon peut être construit pour une élévation libre, mais cela nécessite de sélectionner certaines pièces du kit., les tiges d'amortissement de différentes longueurs afin que l'on puisse positionner le canon à des élévations de 0, 20, 40 et 60 degrés.Pour ma part, je choisis le 60 degrés.


Après ces sous-ensembles terminés, passons un p'tit moment avec  Le "Flakvisier 38",  soit la lunette de Visée.....Je parle de p'tit moment, disons un grand moment de solitude, pour en comprendre le descriptif, ainsi que la mise en place.

L'installation de cette lunette de vue variait par rapport à l'état de la cible aérienne, par rapport à l'état de la cible au sol, et tout dépendait si on était en combat.Cette lunette était repliée lors des transports.

 


Et pour la maquette

Je n'ai pas trouvé cette notice très évidente.....mais, il n'y a plus qu'à.....


Il ne reste plus qu'a bien positionner le Flakvisier, son bras d'élévation.....( toutes ces opérations ont dû être longuement pensées pour en arriver à finaliser, tout en tenant compte de l'élévation à 60 degrés....)


la pince servant de support le temps du collage....

 

La suite avec ajustage des sous ensembles déjà préparés, le tube est mis en place ( avec une élévation de 60 °), ainsi que le bouclier de protection du Flakvisier.



Ces photos permettent une bonne vision de la lunette de visée.

 

Un autre élément délicat à mettre en place:" le filet métallique de récupération des douilles".....en photodécoupe.Pas facile a manipuler, avec une notice pas trop explicite.Il faudra donc user de stratagèmes pour arriver à mes fins: comme découpage des mailles en plusieurs parties et, au final, application de gaze à petites mailles, pour camoufler les imperfections.....et oui !!!! ( ça peut le faire, n'oublions pas que le dio représentera des scènes de fin de guerre.....donc, des pièces ayant subies un grand nombre d'accidents)



 

J'arrive à la fin de ce montage, avec la pose de tous les boucliers de protection, mis de côté......Là aussi, l'ajustage est assez délicat......et j'ai dû rejouer de la colle pour ré-assembler diverses parties métalliques qui s'étaient disjointes.Il me semble qu'à ce niveau, certains maquettistes utilisent le fer à souder., qui s'avère plus efficace que cette colle cyano.Si je persiste dans ce type de hobby, pourquoi pas essayer ? ( il est toujours plaisant de se lancer dans de nouvelles expériences....)



A suivre ......avec la mise en peinture.....ici....