Des points de colle sont donc placés et je tente d'aligner les chenilles sur les dents des grosses roues d'entrainement.



J'ai dû prendre patience et retenir mes impulsions d'énervement, chaque fois qu'un maillon se détachait de la chaine... Mais c'est fait et l'ensemble reste assez fragile. À manipuler avec précaution.

 

L'étape suivante consiste à fixer les abattants du poste du conducteur, que je laisse ouvert…sinon, pourquoi en avoir peint l'intérieur?


Bien sûr, la logique veut que je perde l'une des deux poignées des abattants de la trappe, que je remplace par du fil de métal, mis en forme.

 

Il me reste à placer les abattants des protections du pont moteur.


Toutefois, je tiens à signaler que ces éléments, une fois collés , n'étaient pas adaptés aux bords du blindé. Donc, décollage afin de modifier le positionnement.

 

Encore quelques collages sur mon RT 17, mais je commence à entrevoir la fin du montage.



 

Après le canon, je réalise la tourelle......et commence à pester, comme mon voisin d'à côté..... Cette tourelle me procure quelques soucis lors de son  montage.Je m'aperçois qu'il ne faut pas tirer plus vite que son ombre et laisser le collage des pans s'effectuer.


 

Il y a quelques imperfections qu'il va falloir rectifier, surtout au niveau des joints du blindage.Je vais utiliser un lait de mastic plastique PA,dilué à l'eau, et  passé avec un pinceau sur les lignes de joint.

 

Je vais utiliser la photodécoupe proposée pour la courroie de maintien dans la tourelle Avant de la fixer, une peinture cuir s'impose, sous couche d'apprêt grise et ensuite, peinture acrylique.

 

 


La courroie fixée et collée à l'intérieur de la tourelle ( travail délicat et à problème pour la fixation), je vais placer les portières de cette tourelle, portes entre-ouvertes, pour le fun !!!


Celles-ci collées au niveau des charnières et entrouvertes, j'applique la couche d'apprêt grise sur l'ensemble du char, en protégeant les ouvertures.Ce travail de peinture est réalisé à l'aéro, première utilisation du matériel offert par les potes CBA  et famille, voici environ 3 ans, à l'occasion de mes…ans !!!

 

Pour la mise en couleur de ce char, je vais m'inspirer du commentaire de d'Emilien Pépin, revue Steel Masters, que ce soit pour la peinture du camouflage, de la patine, tout comme le vieillissement de la maquette .

Une fois bien sec, je peux commencer la peinture du blindage.Le camouflage sera du type 3 tons: beige, jaune sable,vert,  marron+noir.

La couche de base est constituée, à 50/50, de jaune sable P028 et de jaune lasure P106, plus gouttes de diluant de la marque.

Lors de la dernière réunion des CBA, j'ai prévu de peindre la face interne des différentes portes entre-ouvertes.Tout comme l'intérieur du char, ce sera une application de blanc sali.


 

L'opération délicate peut commencer: la suite du camouflage, que j'envisage de le faire à l'aéro....ce n'est pas gagné, du tout.

À ce stade, je m'aperçois que d'avoir fixé chenilles et trains de roulements, avant peinture, est une grosse erreur.Je vais donc les désolidariser du char, par un décollage du plus risqué, au risque de casse.Ouf, tout se passe bien et je peut pratiquer la suite des opérations.

Les tache de marron sont délimitées par un trait de peinture de la teinte. N'ayant pas trouvé de marron OTAN P249, je vais pratiquer à l'aide d'un mélange marron terre 037 et d'encre andalusian  de chez Green Stuff, mélange à 50/50.

Les zones ainsi délimitées sont ensuite peintes en marron, par voiles successifs et légers.Il faut marquer une différence entre les zones sur l'avant, la tourelle, les flancs Cette différence est obtenue suivant les nombre de passages des voiles de peinture.

Divers types de masquages sont ici expérimentés. Il faut exclure , à l'avenir, l'utilisation de patafix... et préférer du ruban adhésif.

 

Il est bien difficile d'ôter cette patafix, trop collante sur le plastic de la maquette.



 

Lors de la dernière réunion des CBA, Bruno nous a fait découvrir une revue fort intéressante sur la guerre 14-18, avec de nombreuses vues de blindés, chars, auto-mitrailleuse, aéroplanes utilisés durant cette période.

Quelques photos de FT 17 qui me seront bien utiles.

 

Masquage, aéro pour les premières teintes marron du camouflage sont pratiqués sur mon char.La suite à donner consiste à placer les teintes vertes, noir de ce camouflage.

 

Pas satisfait du résultat, avec un camouflage que je citerai de bidon, il ne me reste plus qu'à tout décaper. L'alcool  ménager est mon ami.Ce décapage me permet de partir sur de nouvelles bases et de nouveaux procédés.

 

Ayant reçu un complément de peinture (marron OTAN et noir OTAN et vert uniforme) je peux donc reprendre mes bases du camouflage à l'aérographe, en suivant le même procédé que précédemment et avec une plus grande application.

Les différentes surfaces du camouflage sont délimitées par l'application de pâte de masquage., après un rapide décollage des trains de roulements et chenilles.


Une fois le camouflage effectué , le pré-ombrage consiste à faire ressortir rivets, ligne de structure en utilisant du noir OTAN très dilué et passé à l'aérographe.On peut s'amuser à simuler des éraillures autour des trappes à l'aide de traits finement faits au pinceau fin.

Le traitement des chenilles, enduites de boue sèche , s'effectue en plusieurs étapes. Chaque patin est recouvert de  Track Primer ( bon produit, sorte de peinture à l'accroche facile sur les chenilles.)


Une fois sec, on recouvre les chenilles de médium à craqueler PA, puis on vaporise une teinte terre. Après séchage, on passe un pinceau plat, après l'avoir trempé dans de l'eau.La couleur terre doit se détacher par plaques.

Pour obtenir une boue craquelée, on prépare un mélange de plâtre, de pigment et de médium à craqueler.Ce mélange est appliqué au pinceau sur les chenille


Par la suite, pour accentuer l'effet patine , je rajouterai des touffes d'herbes séchées dans la boue, entre les divers maillons des chenilles.

Cet effet de boue séchée est également appliquée sur le bas de caisse du char.

Durant le séchage, le médium à craqueler permet au mélange de se rétracter et de donner l'impression d'une boue sèche très réaliste.

Mon char portera le n° 66203, correspondant à un char de la compagnie AS 322, 1ʳᵉ compagnie du 8ᵉ BCL, reconnaissable à son cœur noir, dans un cercle blanc...

Je vais disposer de décalcomanies, remises par Freddo


Ces décalcomanies sont placées entre 2 couches de vernis brillant.

 

Le pot d'échappement reçois une couche de peinture brun-rouge. Ensuite diverses nuances de marron et d'ocre y sont appliquées ( utilisation d'une éponge, imprégnée des différentes couleurs), en les tapotant sur le pot.On passe ensuite un voile de médium à érailler PA , suivi, une fois sec, de peinture de base… Un certain temps d'attente est nécessaire avant de pouvoir érailler cette couleur de base, à l'aide d'une petite brosse.


Je pratique de même avec la caisse placée sur le flan du char, la teinte de base étant un vert uniforme éclairci à l'aide d'une pointe de jaune.


J'ai commencé par déterminer les sangle d'attaches.

Une opération délicate consiste à placer la chaine arrière et la relier  à la queue passe-tranchée. Cette chainette acquise dans un discount pour une somme modique est initialement teintée , avant d'être placée et maintenue à l'aide des crochets du blindage.


mélange de brun, vert, ocre et acier, passé à l'aéro.


Il faut ouvrir un maillon de la chainette et le fixer au crochet, à l'aide d'une pointe  de cyano.


 

A l'aide de ces photos, je m'aperçois qu'il faut accentuer le travail autour des rivets,faire des traces de coulages sur le blindage,  enlever de la longueur à la chaîne.....à suivre...

Chaine de remorquage placée, chaines de tension et d'accroche placées, je peux envisager le chargement à placer sur la queue arrière du char et la peinture de ce chargement.



 

Lors de la réunion CBA du 17,mars,je trouve  un moment  pour continuer la patine et les salissures des chenilles. J'applique un mélange de plâtre, de produit à craqueler, de poudre couleur sable, des gouttes de peinture acrylique terre clair, et surtout, des brins d'herbes synthétiques pour figurer l'herbe arrachée , mélangée à la boue séchée sur le char…


 

Maintenant que ce char est pratiquement terminé, je vais passer à la réalisation des figurines prévues pour animer le futur diorama.