Je pense que"ça va le faire".

On peut s'intéresser à la peinture de la route.Pas de peinture acryliques sous la main, alors, on utilise des peintures à l'huile Aéro ? Non, mais pinceaux, et aussi, le doigt est fort utile.

Nous allons constituer une base de gris clair, accentuée par des tons terres.....l'ensemble, avec un rajout d'essence de pétrole..... Nous passerons de nombreux jus…



 

S'attaquer à l'empoussiérage de la route sera chose aisée grâce aux terres à décor de libéron.

Les terres à décor du libéron très volatiles,  servent à patiner les éléments de décor peins.Dans notre configuration, nous allons traiter le sol.Il suffit de passer cette terre à l'aide d'un pinceau, les pigments se fixant dans les microspores de la peinture.

du sable, pour la route, ainsi que terre, sur les bas-côtés.

 

Un peu de verdure, herbes et touffes d'herbes en bordure de route


On applique des touffes d'herbes déjà formées. Un peu de cyano et la touffe d'herbes est mise en place.



Trop lumineux ce vert. Anthony se charge de l'atténuer par divers passages de peinture verte plus nuancée dans le vert foncé. Plusieurs jets à l'aéro seront indispensables pour arriver à l'effet désiré.


 

 

Et ce n'est pas fini.....une suite au prochain épisode !!!!

La suite consiste à continuer à planter touffes d'herbe et arbustes, en bordure de route, en haut de la montée. Nous essayons également à envisager le meilleur positionnement du char.

 

Il s'agit de trouver le meilleur compromis,de façon réaliste.....Ce n'est pas gagné !!!!

 


 arbustes sont placés. Il est envisagé de n'en utiliser que 2, afin d'éviter cette impression de bocager normand !!!!.... Nous sommes en Lorraine !!!!

Notre pote Fred nous avait monté des poteaux électriques, dont un à 2 mats.Il s'avère que son intégration sur le dio, était des plus délicates Reste plus qu'à le modifier.


La barre de soutien des isolateurs étant cassée, un peu de cyano noire et le tour est joué.

Incroyable, cette cyano et d'une grande efficacité.

De même, j'ai appris qu'une fois ouverte, il faut la conserver au frigo.( éviter le séchage)


Puisque nous sommes en campagne, aux dires de Pierrot ( et il a raison), c'est un peu trop vert et il manque une couleur pétante, et quoi de mieux qu'un éclat de rouge.....OK, ok... du rouge ? Quoi de mieux que des coquelicots ( j'aime ces pivoines rouges.....en bordure de route) Après recherche sur le web et pas convaincu, il ne reste plus que la fabrication maison: une tige rigide, des pétales de fleurs séchés, de la cyano et l'illusion sera parfaite.....




"Non,non, Anthony, on ne plante pas des choux, à la mode de chez nous.....mais des coquelicots....."

 

Après réunion du "haut comité des CBA", il en résulte que la route menant à Stonne était bordée de fermes, en l'occurrence, lorraine..... Bonne idée, il n'y a plus qu'à.....envisager une façade de ferme.....

L'inspiration viendra du net.....

 


Ces deux images nous serviront de base pour notre façade.

Rien de tel que les bonnes vieilles méthodes pour façonner cette façade: calendrier, baguettes en bois pour constructions navales ou baguettes plastiques.....


 

 

 

 

Les encadrements des fenêtres sont découpés dans de la carte plastique, tout comme les pierres apparentes de façade, et ensuite placés sur le carton de calendrier, recouvert d'une couche  d'enduit de rebouchage pour imiter le crépis.


Une fois la façade traitée, vaste débat au sein du club, lors de la dernière réunion de la saison, concernant le positionnement des poteaux électriques de part et d'autres de la route, ( idée soutenue par Stéphane: ah, si Freddy eût été présent !!!) ou du même côté.....





 

À la suite de ces différents essais, les deux poteaux seront donc alignés du même côté de la route…

Fin de saison et des réunions , en ce vendredi 29 juillet......mais Anthony et moi-même repartons avec le devoir de vacances à effectuer.

Pour Anthony, peinture des soldats allemands, conçus et réalisés par Bernard et moi, ce sera le montage et la réalisation de la ferme…

 

La réalisation de la porte, des fenêtres et volets sont préparés dans la foulée.

Pas de difficultés majeures pour leur conception.

Je réplique sur un carton de 3 mm d'épaisseur les dimensions de cette porte.et le recouvre de baguettes fines pour donner l'aspect vieux bois à chevrons ( comme sur le modèle) Une fois collées, les planches recevront leurs teintes vieux bois usé et patiné par le temps.

 

Après une sous-couche de Primer gris

je passe des jus aux couleurs ci-dessus

sur les éléments de bois


C'est un peu le même principe pour les fenêtres, les vitres et les petits bois.

Je récupère du plastique rigide transparent d'emballage d'aliments et j'y colle ( colle à bois) les petits bois des fenêtres.


 

Pour la suite des évènements, je place les murs de côtés, adaptés à la configuration du diorama, un peu limité à l'implantation du bâtiment. Une fois conçus, j'enduis l'ensemble de pâte d'enduit rebouchage en tube et m'amuse à donner divers aspects à ce crépis .

Passons aux volets de la fenêtre du rez-de-chaussée. Encore le même principe: inspiration de la photo de ferme lorraine, un carton découpé à la forme et à la dimension adéquate, que je recouvre de lattes de bois, ensuite, peinture ayant subi les intempéries. Les charnières et les gonds proviennent d'une photodécoupe de portail...... Ce n'est vraiment pas facile à travailler ces parties métalliques.....



Après avoir terminé le crépis des murs, je vais pouvoir passer à la coloration de ces derniers.

La palette de couleurs utilisées, un passage de lavis et en accentuant et en soulignant les reliefs du crépis. Je tiens également compte des zones d'humidité, principalement sur le bas des murs, en contact avec le sol.


Afin de rompre avec la monotonie du crépis, une affiche publicitaire des années 40 est placée sur le mur de pignon.


 

La réalisation du toit présente quelques contraintes.Il faut découper, dans du carton de calendrier, une forme qui s'adapte , et à la configuration du terrain, et à la forme spéciale de la bâtisse, tout en gardant à l'esprit le futur fond qui montera jusqu'au toit.Je dois reconnaitre avoir fait de nombreux essais pour parvenir à une bonne découpe, ainsi qu'à un bon positionnement.

 

Il faut maintenant jouer au couvreur...... Mais comment et quoi: tuiles ou ardoises, ou lauzes ??

 

Mais Google est mon ami et j'ai découvert l'existence de tuiles romaines en Lorraine.

 

On sait que la France se partage en deux zones de toitures, au Midi des toits de tuiles creuses à faibles pentes d'origine romaine, latine et méditerranéenne, au nord des toits en tuiles à crochets, pierres plates, ardoises ou bardeaux de bois, caractérisés par des fortes pentes et des silhouettes élancées.
L'îlot lorrain de toits méditerranéens est jalonné par les points suivants, en partant de sa pointe nord : Varennes-en-Argonne, Est de Châlons-en-Champagne, Brienne-le-Château, Bar-sur-Aube, nord de Chaumont, Épinal, Gerbéviller, Nord-Est de Nancy et de Metz, nord de Verdun. À sa pointe Nord-Est, il atteint la limite des langues...
Aussi est-ce avec regret que nous voyons disparaître, petit à petit, en Lorraine, comme ceci se produit parallèlement dans les pays de langue d'oc, provençaux ou franco-provençaux, ce vieux mode de couverture que remplace lentement, mais sûrement, les tuiles mécaniques standardisées...
On sait que le principe de la toiture romaine, c'est l'imbrication qui consiste en l'emboîtage de deux tuiles de forme différente, portant en latin des noms différents ; tout d'abord une tuile plate, appelée tegula, à rebords latéraux, placée à plat, les rebords en dessus, puis une tuile creuse, du type de nos tuiles lorraines, appelée imbrex, cette dernière recouvrant les rebords et le joint laissé entre eux... En pratique, dans les pays méridionaux, on substitua à l'imbrication de la tegula et de l'imbrex, l'imbrication de deux imbrices (tuiles creuses) superposées en sens différent...

 

l'îlot de toits méditerranéens en Lorraine

 

Tuiles creuses (ou tuiles, bottes, tuiles romaines, tuiles, canal) d'une toiture de ferme en Lorraine


D'après: Gabriel Jeanton

 

Et comme dirait l'autre: il n'y a plus qu'à....

J'ai l'habitude de réaliser ce type de toiture et tuiles ( déjà pratiquées lors des maisons de ma crèche).Il faut du papier épais de cartes de visites vierges, un manche de pinceau qui va bien et de la colle à bois.

Une fois peint au couleurs de tuiles, je découpe des petits rectangles (rapportés à l'échelle 1/35), je les plie autour du manche de pinceau et les applique sur la base de carton pré-encollée…



 

 

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